AISHA Examentrainer

Tekst bij de Opgave

(1) La recherche d'adrénaline. Voilà ce qui motive Baptiste et Nicolas dans leur folle recherche d'images. II y a quelques jours, ils se trouvaient sur la verrière du Grand Palais à Paris. Quelques semaines avant, ils étaient sur le toit de l'Opéra... Leur passion? Poster sur les réseaux sociaux des photos prises du haut de bâtiments qu'ils escaladent. Des images qui donnent le vertige.

(2) Baptiste et Nicolas, 21 ans, sont étudiants. Ils se sont rencontrés grâce à leur passion. À leurs heures perdues, quand la nuit commence à tomber ou très tôt le matin, < les meilleurs moments pour les photos >>, ils mettent leurs habits de photographe urbex¹). « Quand on parle d'urbex, on pense tout de suite à l'exploration de lieux abandonnés », dit Baptiste. « 22 il y a aussi beaucoup d'autres possibilités, par exemple l'exploration des toits, des souterrains, des galeries du métro... »

(3) Adolescents, Baptiste et Nicolas ont commencé par s'aventurer dans des lieux abandonnés près de chez eux. Ils allaient à la recherche d'échelles, d'escaliers, de murets, pour prendre de la hauteur. « On commence par des parcours au sol », explique Nicolas, « et on prend de la hauteur progressivement, sur le toit d'une école, d'une maison... Un sentiment de liberté excitant. Et on veut toujours aller un peu plus loin... Par exemple, partir à Tchernobyl ou en Malaisie, à la découverte de « spots » réputés. »

(4) Ils assurent être conscients du danger et ne prennent pas de risques inutiles. La peur ? « Heureusement qu'on a peur », dit Baptiste, « cela nous aide à être concentrés, nous savons très bien ce que nous faisons. » « Si on ne sent pas la peur, il faut aussi savoir renoncer et dire stop », ajoute Nicolas. « Il y a quelques semaines, j'ai renoncé au dernier moment à un saut spectaculaire du haut d'un bâtiment. »

(5) Ils ont parfois eu affaire à la police. Nicolas, après avoir escaladé la Tour Eiffel, a été convoqué au tribunal et il a dû payer une amende de 500 euros. Baptiste, lui, a été pris par la police, avec des amis, après avoir grimpé sur le toit du Grand Palais à Paris. « On n'a pas eu de contravention. Généralement, ça se passe plutôt bien, les policiers se montrent tolérants. Ils voient qu'on est juste là pour faire des photos. »